En collaboration avec l'Institut du patrimoine, le RéPUQ et le CELAT
En présentiel, à l'UQAM, salle DC-2300 (279, rue Sainte-Catherine Est, Montréal) et en ligne, inscription requise Mercredi 16 octobre 2024, de 12 h 30 à 14 h
L'Institut du patrimoine, le RéPUQ et le CELAT vous proposent quatre rencontres thématiques sur « Le legs patrimonial de Frédéric Back » dans le cadre de son 100e anniversaire de naissance.
Pour cette première rencontre qui sera présentée en présentiel et en ligne, nous aurons comme conférencier·ère·s Yves Bergeron, Anna-Lou Galassini et Maryse Paquin, ainsi que Lisa Baillargeon à la modération. La rencontre est ouverte à tous et à toutes, gratuitement.
Au Centre d'exposition Inouï, Saint-Siméon (Charlevoix) 2 au 4 octobre 2024
En écho à la nouvelle programmation scientifique 2024-2030, le thème du prochain colloque annuel du CELAT se consacre au « Faire monde » et aux nouveaux pluriels. « Tel que nous l’entendons, faire monde consiste à éclairer les relations, les tensions ou l’absence de connexion entre une multitude de mondes – sociaux, économiques, culturels, spirituels, virtuels, animaux, végétaux, environnementaux, ruraux, urbains, pour n’en citer que quelques-uns – qui sont, consciemment ou inconsciemment, en interdépendance, et qui composent notre socle commun. » Les participant-es s’approprieront la thématique par le biais d’interventions de formats variés.
La Société québécoise d’ethnologie (SQE), en partenariat avec l'IPAC, le CELAT et l’Institut du patrimoine de l’UQAM
En présentiel, CELAT-Laval (salle DKN-5168) 30 septembre 2024 dès 13 h Inscription requise
La Société québécoise d’ethnologie (SQE), en partenariat avec l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval (IPAC), le Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT) et l’Institut du patrimoine de l’UQAM, vous invite à la table ronde « La Société québécoise d’ethnologie (1975-2025) : bilan et perspectives ».
L’évènement est ouvert au public et les membres de la SQE, actuel-les et ancien-nes, ainsi que les étudiant-es en ethnologie et patrimoine et en muséologie sont encouragé-es à y assister en grand nombre.
À l’occasion de cette table ronde préparatoire à la célébration du demi-siècle d’activités de la Société québécoise d’ethnologie, plusieurs acteurs de la SQE livreront de courts exposés présentant un bilan des réalisations des 50 dernières années et ouvriront des perspectives d’avenir pour l’organisme. L’évènement fera l’objet d’une captation vidéo et l’enregistrement sera déposé aux Archives de folklore et d’ethnologie de l’Université Laval (AFEUL), dans le fonds de la SQE. La soirée se terminera par un coquetel de l’amitié.
Institut du patrimoine culturel, le CELAT et l’Institut du patrimoine de l’UQAM
En ligne,17 septembre 2024 9 h à 11 h
L’activité, qui s’inscrit dans le cadre des travaux du Groupe de travail sur le PCI, le changement climatique et l’environnement et de la série « PCI et changements climatiques », vous est présentée par l’Institut du patrimoine culturel, le CELAT et l’Institut du patrimoine de l’UQAM. « Traditional building techniques, as part of intangible cultural heritage, represent experiential knowledge developed by local communities over centuries. Increasingly, post-disaster reconstruction programs are adopting these traditional techniques instead of introducing foreign methods. This approach enhances local livelihood recovery and sociocultural adaptability. However, a clear classification of various traditional building techniques worldwide remains absent, and not all traditional techniques are seismic-resistant. [...] »
En présentiel, UQAM salle J-M500 (Pavillon Judith-Jasmin), 25 septembre 2024 de 17 h à 19 h
Dirigé par René Bouchard, en collaboration avec Yves Bergeron (Membre de l'Institut du patrimoine) et Jean-Pierre Pichette, puis parue aux Presses de l’Université Laval, cette publication
« La somme d’une vie : le patrimoine du Québec selon Michel Lessard »
est le fruit d’une collaboration de l’Institut du patrimoine de l’UQAM et de la Société québécoise d’ethnologie, qui ont soutenu en 2020 l’organisation de la journée d’étude Michel Lessard : le patrimoine québécois inscrit dans la grande histoire, réalisée avec l’appui du CELAT.
Michel Lessard a été un monument du patrimoine et son œuvre, la somme impressionnante d’une vie tout entière dédiée à la connaissance des objets qui l’ont façonné et illustré. Ses travaux sur le patrimoine matériel et immatériel du Québec ont connu une diffusion sans précédent à l’échelon national. Dans les décennies de 1970 à 2000, ses publications à gros tirage d’ouvrages encyclopédiques sur les antiquités et la maison québécoise, la télédiffusion à grande échelle sur les écrans de ses documentaires ethnographiques sur la culture populaire, ses expositions muséales d’envergure sur la photographie ancienne et son enseignement universitaire couru par des milliers de passionnés en quête d’identité ont fait rayonner une œuvre puissante, polymorphe et hors cadre. Celle-ci est devenue très tôt, pour le public québécois, les collectionneurs et les antiquaires, la référence de prédilection en patrimoine, une bible dans les bibliothèques familiales. Comment expliquer un tel retentissement ? Un pareil attachement profond du grand public à cette fresque sensible du patrimoine québécois ?
À travers cette œuvre inscrite par son auteur dans une vision élargie qui embrasse l’histoire du monde, se mesure tout l’apport de Michel Lessard à la recherche en ethnohistoire, abordée sous l’angle original et novateur du vaste champ de la culture populaire, qu’il a contribué à mieux cerner et à démocratiser de façon exemplaire. Mario Béland, Yves Bergeron (membre IP), René Bouchard, Gaston Cadrin, Claude Corbo, Fernand Dansereau, Philippe Denis (membre IP), Richard Dubé, Fernand Harvey, Marilie Labonté (membre IP), Laurier Lacroix, Alexis Lemieux (membre IP), Paul-Louis Martin, Raymond Montpetit (membre IP), Jean-Pierre Pichette et Jean Simard unissent leurs voix pour cerner le legs incomparable de Michel Lessard : inscrire le patrimoine québécois dans la grande histoire.
Lancement à Québec
En présentiel au Musée de la civilisation sur le Belvédère 19 septembre 2024 11 h à 12 h
Le Musée de la civilisation, la Société québécoise d’ethnologie et l’Institut du patrimoine de l’UQAM, en collaboration avec les Presses de l’Université Laval, ont le plaisir de vous inviter au lancement du livre La Somme d’une vie : le Patrimoine du Québec selon Michel LessardCe lien ouvrira dans une autre fenêtre, le 19 septembre 2024, sous la direction de René Bouchard en collaboration avec Yves Bergeron et Jean-Pierre Pichette.
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès d’André Desvallées qui a été un des muséologues phares. Assistant de Georges Henri Rivière, il a participé à la conceptualisation du mythique Musée des arts et traditions populaires en participant à la réalisation de la « Galerie d’étude » (1972) et la « Galerie culturelle » (1975) qui sont devenues des expositions de référence. Sa contribution à l’ethnologie et à la muséologie mérite d’être soulignée. Il est rapidement devenu un membre clé du Comité international pour la muséologie (ICOFOM). On lui doit l’introduction du concept de « nouvelle muséologie » en 1981 dans un article incontournable sur la muséologie publié dans l’Encyclopædia Universalis. Dès 1978, il enseigne la muséologie à l’École du Louvre et il prend soin de bien définir les termes du monde muséal. Cette démarche le conduit à préciser les concepts clés de la muséologie. Au sein d’ICOFOM, il propose un chantier de recherche collaborative qui allait conduire à la publication du Dictionnaire encyclopédique de muséologie en 2011 avec François Mairesse.
Les articles et les ouvrages auxquels André Desvallées collaboresont devenus des références incontournables à l’histoire contemporaine de la muséologie. Mentionnons notamment VaguesUne anthologie de la Nouvelle muséologie (1992 et 1994).
Comme je l’écrivais à propos de l’héritage qu’il nous lègue dans le numéro spécial d’ICOFOM Study Series – ISS dirigé par François Mairesse en 2014 :
« Depuis la parution en 2010 des concepts clés de muséologie dans les langues officielles du Conseil international des musées et la parution du Dictionnaire encyclopédique de muséologie en 2011 grâce au soutien de François Mairesse, on doit reconnaître qu’André Desvallées a légué un héritage unique à la communauté muséale. Ne s’agit-il pas d’un véritable patrimoine intellectuel ? On doit par ailleurs reconnaître qu’il fallait de la vision pour concevoir et mener à terme ce projet audacieux et essentiel à l’émergence de la muséologie comme véritable champ disciplinaire. C’est peut-être là le legs le plus important qu’il laisse à la communauté muséale et universitaire nord-américaine. » (p. 203-204)
En ce sens, André Desvallées aura été un véritable phare pour plusieurs générations de chercheurs en muséologie et patrimoine.
Yves Bergeron Directeur Institut du patrimoine de l’UQAM
Le 14 mai dernier, le Réseau Patrimoines de l’Université du Québec (RéPUQ) a procédé au lancement du premier numéro de sa nouvelle revue scientifique, Patrimoines. Les carnets du RéPUQ. Disponible entièrement en libre accès en version numérique, le numéro 1 comprend 7 articles et un liminaire, sous le thème de La commémoration au cœur des patrimoines.
S’agissant d’une revue évaluée par les pairs, la revue publiera un ou deux numéros thématiques par année. Chaque numéro comprendra entre 6 et 8 brefs articles scientifiques ou professionnels, accompagnés de 2-3 visuels, précédés d’un liminaire. La langue de publication est le français.
Sous la direction du Comité scientifique et de direction du RéPUQ, la revue Patrimoines. Les carnets du RéPUQ s’adresse à des chercheur·es, à des étudiant·es et à des professionnel·les qui publient dans le domaine des patrimoines ou à des citoyen·nes qui s’y intéressent.
Les articles portent sur toutes questions se rapportant aux patrimoines culturels (matériels ou immatériels), scientifiques ou naturels, ayant fait l’objet de réflexions, de recherches et/ou de communications (scientifiques ou professionnelles), au cours des 5 dernières années.
Fin octobre 2023, le ministre de la Culture et des Communications, monsieur Mathieu Lacombe, annonçait 36 avis de classement et de désignation. L’ancien Musée d’art d’Expo 67 n’était pas du nombre des immeubles dont la protection est envisagée, la demande d’attribution de statut introduite par la citoyenne Lucette Lupien n’ayant pas été retenue. Plusieurs s’en sont émus et la presse et les médias ont fait écho à ce refus. Dans la foulée, en vue de préciser l’énoncé d’intérêt patrimonial élaboré par le ministère, les étudiantes en architecture moderne et patrimoine de l’École de design de l’UQAM ont documenté l’histoire de l’ancien pavillon construit pour accueillir l’exposition internationale des beaux-arts Terre des hommes, d’avril à octobre 1967, et quiabrita le Musée d’art contemporain de Montréal de 1968 à 1992.
Afin d’échanger sur la valeur patrimoniale de l’ancien Musée d’Art Expo 67 et sur l’opportunité de lui conférer un statut, l’Institut du patrimoine de l’UQAM organise un table ronde le 29 mai 2024, en collaboration avec Docomomo Québec.
Sont invités à participer à cet échange sur l’avenir de cet édifice, des citoyens, des anciens du Musée d’art contemporain ainsi que certains de leurs collaborateurs, des historiens de l’art et de l’architecture et des gestionnaires du patrimoine.
Localisé à l’entrée de la Cité-du-Havre, l’ancien Musée compte parmi les pavillons d’Expo 67 construits pour durer. Loto Québec qui en est propriétaire depuis 1997 et qui l’utilise à des fins d’entrepôt, vise à s’en départir. Aujourd’hui, la Cité-du-Havre fait partie d’un vaste secteur que la Ville de Montréal projette transformer en des milieux de vie et d’emplois, le secteur Bridge-Bonaventure riverain au fleuve Saint-Laurent, à l’est de l’accès au pont Samuel-de-Champlain et à l’ouest du canal Lachine et du bassin Peel.
Programme
Introduction
« Pourquoi se préoccuper de l’avenir de l’ancien Musée d’Art d’Expo 67 ? » France Vanlaethem, professeure émérite, École de design, UQAM, présidente, Docomomo Québec
« Supplique pour la protection du Musée : les démarches d’une citoyenne » Lucette Lupien, citoyenne et résidente de la Cité du Havre, consultante-recherchiste en cinéma.
« Énoncé d’intérêt patrimonial de l’ancien Musée d’Art d’Expo 67/Musée d’art contemporain de Montréal » Claire Caron, Catherine Lamarre, Catherine St-Joseph, Donia Fourati, étudiantes finissantes, DESS en architecture moderne et patrimoine, École de design, UQAM
« Le Musée d’art contemporain de Montréal à la Cité du Havre, témoin de l’art contemporain des années 1960 et 1970, au Québec » Christine Bernier, professeure, Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal
« Protéger un premier musée au Québec » Yves Bergeron, professeur, Département d’histoire de l’art, UQAM
« Échange entre les participants et participantes à la rencontre » animé par Yves Bergeron
Colloque 303 Dans le cadre du 91e congrès de l’Acfas Université d’Ottawa, ON 16 et 17 mai 2024
Comité organisateur et scientifique : Université du Québec à Montréal (UQAM)
• Jean-Marie Lafortune, professeur au département de communication sociale et publique • Sarah Turcotte, candidate au doctorat en muséologie, médiation, patrimoine • Anna-Lou Galassini, doctorante en muséologie, médiation, patrimoine
Description
Maints analystes questionnent les biais constitutifs et la portée réelle de la muséologie comme champ disciplinaire qui, outre l’étude des activités de conservation et de présentation des objets de collection, vise une fine compréhension de l’organisation et de l’histoire de cette pratique ainsi que de la mission dont les musées s’investissent.
Les remises en cause de cette acception pavent la voie à « l’élaboration de nouveaux modèles d’expositions, la prise en compte d’histoires passées sous silence, la reformulation des systèmes de connaissances présentés aux publics, la réinvention des structures organisationnelles et des modèles de gestion ainsi que l’adaptation des musées au caractère multiculturel et interculturel des nations et des communautés » (Shelton, 2022). Les tirs croisés sur la muséologie concernent donc tant les approches privilégiées, les objets collectionnés, les récits élaborés que les rapports établis avec les publics et la société.
Ce colloque confronte ainsi les thèses issues des « contre-muséologies », parfois regroupées sous la bannière de nouvelle muséologie, selon trois axes :
A) La muséologie sociale met l’accent sur la participation des publics et des populations issues de territoires d’implantation des musées. Ce courant découle de la muséologie américaine, influente au Québec, et inclut l’écomuséologie et l’altermuséologie dans le monde francophone.
B) La muséologie critique met l’accent sur les rapports de pouvoir sous-jacents au fonctionnement du milieu muséal et aux effets d’exclusion qui en résultent pour maints segments de la population. Ce courant recouvre la « muséologie inclusive » promue dans le monde anglophone.
C) La muséologie « insurgée » ou « contre-hégémonique » insiste sur une conception des institutions muséales comme lieux de rapports de force entre les intérêts opposés des groupes sociaux. Ce courant inclut les approches postcoloniales adoptées dans le monde hispanique.
Les patrimoines sont plus que jamais menacés dans le sillon des inégalités, des conflits armés, des migrations forcées, des catastrophes naturelles, des changements climatiques, voire même de l’effondrement de la biodiversité. Paradoxalement, les composantes du concept de crise telles que la perturbation, le désordre et l’incertitude incluent parfois des aspects positifs. Par exemple, les patrimoines sont dorénavant considérés en tant que sources et ressources du développement local durable (Delaplace, 2021). À ce titre, le patrimoine culturel immatériel (PCI) est de plus en plus mobilisé dans la transmission des savoirs et des savoir-faire issus de l’interaction avec la nature, en assurant la permanence et la continuité aux communautés qui les transmettent (Tornatore, 2012). Également, les musées deviennent des alliés inestimables pour relever les défis devant les nombreuses menaces que subissent les patrimoines (Bakker et al., 2020).
Dans ce contexte, il devient crucial de mieux connaître l’effet des crises et des enjeux contemporains sur la transmission, la protection et la sauvegarde des patrimoines. Comment peut-on contribuer à dépasser les bouleversements qu’ils subissent pour en assurer la pérennité ? Comment les connaissances actuelles peuvent-elles contribuer à sauvegarder le passé pour assurer l’avenir, tout en se protégeant des prochaines crises ? C’est à ces questions que les communications du présent colloque anticipent de répondre, en proposant des pistes de réflexion et d’orientation pour l’action. Ces dernières visent également à explorer les acceptions des concepts de crises et d’enjeux contemporains des patrimoines tels que leur remise en question, le déclencheur de la transformation, de l’émergence jusqu’aux nouvelles approches et pratiques innovantes. Ainsi, les crises ne correspondent pas seulement à une période de changement ou de chaos, mais elles poussent à une remise en question des normes établies, tout en appelant à la réflexion et à l’engagement citoyen. Cette perspective rend le concept de crise plus riche que le trouble et la perturbation, dont les limites menacent la temporalité des patrimoines.
Bref, ce colloque entend (re)penser les patrimoines en tant que sources et ressources en plus de revisiter d’un œil critique l’état des connaissances actuelles sur ce thème.
L’Institut du patrimoine a pour mission de stimuler la recherche, l’enseignement et la diffusion des connaissances dans tous les domaines reliés au patrimoine, tant matériel qu’immatériel, afin de contribuer au renouveau de la réflexion sur le patrimoine.