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Fin de semaine du patrimoine | « Regard sur le patrimoine » - 15 et 16 juin 2024

Société québécoise d'ethnologie, la Fédération Histoire Québec en partenariat avec le GIRAM

En présentiel, au Domaine Pointe-de-Saint-Vallien
15 et 16 juin 2024 de 10 h à 16 h 45
Inscription du 10 mai au 7 juin 2024 (Bientôt)

​​POUR S'INSCRIRE : DU 10 MAI AU 7 JUIN 2024 ( prix à la journée: 20 $, membre: 15 $ )

REMPLIR LE FORMULAIRE EN LIGNE (il sera capté et une facture vous sera envoyée avec instructions pour paiement) OU APPELER au (418) 956-3702 (notre trésorier), un formulaire d’inscription vous sera envoyé avec instructions pour paiement

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Appel à contribution | THE INTERNATIONAL JOURNAL OF MUSEUM STUDIES 

Date limite : 30 juin 2024

Le prochain numéro de la Revue – à paraître fin 2024 – est consacré aux musées d’histoire.

Il s'agit d'une catégorie de musées qui, au niveau international, se combine avec les musées d'archéologie, à tel point que le comité international de l'ICOM est l'ICMAH, le Comité international des musées d'archéologie et d'histoire, alors qu'en Italie il est distinct et c'est le premier aspect sur lequel nous voudrions nous concentrer, en recherchant les raisons dans l’histoire des musées italiens et en posant explicitement la question de savoir si cette distinction a un sens aujourd’hui ou non.

La deuxième question est celle du périmètre à l'intérieur duquel comprendre une catégorie de musées beaucoup plus hétérogène que d'autres, à partir de son identification par l'UNESCO qui, ne serait-ce qu'à des fins statistiques, y inclut « les musées avec des collections de reliques historiques, mémoriaux, musées d’archives, musées militaires, musées dédiés aux personnages historiques, musées d’archéologie, musées d’antiquités, etc. » c'est-à-dire tous les musées qui visent à «présenter l'évolution historique d'une région, d'un territoire ou d'une province sur une période limitée ou longue ».

Krzysztof Pomian, il y a longtemps, en recherchant le moment où l'histoire entra dans les musées, non sans difficulté, entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, avait souligné avec acuité que, depuis lors, presque tous les musées pouvaient être considérés comme des musées d'histoire, malgré l'existence en leur sein de musées qui sont tels parce qu'ils se définissent comme tels. Quels critères adopter alors pour définir les frontières de cette galaxie, au sein de laquelle - clairement - des groupes émergent avec leurs témoignages distinctifs, depuis les musées militaires, jusqu'aux musées dédiés à des personnalités individuelles qui sont souvent des maisons-musées, jusqu'aux mémoriaux, semblables par certains côtés aux des monuments, tantôt à des « lieux de mémoire », jusqu'à des musées de site (comme les musées ou les centres d'interprétation des batailles, par exemple) ou encore des ensembles monumentaux qui se présentent comme des «musées de leur propre histoire» ?

Un autre aspect qui semble mériter d'être examiné est le nouveau caractère assumé par les musées d'histoire du XXe siècle qui, au lieu de glorifier le passé, soulignent sa négativité, se consacrant à ses moments les plus sombres, des guerres aux exterminations, bouleversant dans certains cas la mission même des musées créés, par exemple, pour célébrer les conquêtes coloniales, à travers des projets de « décolonisation ».

Comment et dans quelle mesure les musées consacrés aux horreurs du passé - on trouve aussi des musées consacrés à l'esclavage - parviennent-ils à devenir porteurs de valeurs opposées : la paix, la démocratie, l'égalité, la fraternité, les droits universels de l'humanité ? Et avec quels résultats, compte tenu de la situation actuelle dans laquelle la guerre et l’oppression sont une réalité de plus en plus proche de nous ?

Et aussi dans quelle mesure cette attitude de critique radicale du passé influence-t-elle les musées nationaux ou, d'une autre manière, a-t-elle empêché leur naissance au cours des dernières décennies, avec l'échec, par exemple, du Musée de l'Histoire de France voulu par le président Sarkozy et jamais né ? Dans quelle mesure un musée comme celui de l’Europe à Bruxelles représente-t-il une véritable alternative aux musées nationaux ?

Ce ne sont là que quelques-unes des questions qui peuvent être abordées, d'autres, nous l'espérons, pourront être abordées grâce aux propositions parvenues en réponse à cette demande de contributions.

Nous en ajoutons deux qui nous paraissent cruciales : aujourd'hui, la communication de l'histoire à destination du grand public dispose d'autres médias : du cinéma à la télévision, en passant par Internet notamment. Dans quelle mesure ces médias, avec leurs langages innovants et engageants, constituent-ils des concurrents gagnants pour les musées, les plaçant dans une position de sérieuse difficulté et en retrait des préférences du public ?

À cette question est en partie liée une dernière, peut-être la plus importante et la plus ouverte : comment communiquer l’histoire dans un musée, en s’émancipant des modèles traditionnels d’exposition de souvenirs ou de musées dans lesquels prévaut la communication écrite ?

Les contributions doivent parvenir à la direction scientifique de la revue (Giuliana Ericani : giuliana.ericani@gmail.com ; Daniele Jalla : daniele.jalla@hotmail.it) avant le 30 juin 2024.

Pour les règles éditoriales, voir https://www.libraweb.net/Norme.pdf

Les contributions ne respectant pas les normes éditoriales de l’Editeur ne seront pas acceptées.

La revue « The International Journal of Museum Studies » publie chaque année des numéros monographiques sur des thèmes choisis par la Direction et le Comité Scientifique, dont les textes, sélectionnés par le biais d'une procédure « d'Appel à communications », sont tous - sauf exceptions rares et justifiées - soumis à examen par les pairs en double aveugle. Dans le cas des exceptions précitées, c'est la Direction, en sa qualité collégiale, qui, après examen attentif, assume la responsabilité de l'acceptation des textes.

Offre d'emploi | Assistant.e à la conservation - date limite : 19 avril 2024

Le Musée de l'Holocauste Montréal éduque les gens de tous âges et de tous milieux sur l’Holocauste, ainsi que sur l’antisémitisme, le racisme, la haine et l’indifférence. Le Musée fait la promotion de notre
responsabilité collective à l'égard du respect de la diversité et du caractère sacré de toute vie humaine.

Le Musée cherche à embaucher un.e étudiant.e pour un contrat d'été au poste d’assistant à la
conservation. Cette personne travaillera à la numérisation, au catalogage, à la recherche et à la mise en
réserve des nouveaux objets et documents acquis par le Musée de l’Holocauste Montréal. Le travail
s’effectuera à la fois au Musée et à la réserve avec l’encadrement de l’équipe de conservation.

Description des tâches

  • Numériser des documents selon les standards de conservation (scanner, photographier)
  • Documenter et cataloguer les objets et les documents dans la base de données File Maker Pro
  • Traiter et mettre en réserve les objets et les documents.
  • Pour un lot d’objets et de documents identifiés, vérifier la validité des informations dans la base de
    données, vérifier la place et l’intégrité des objets et des documents dans la réserve.
  • Assister la registraire et la technicienne en muséologie dans différentes tâches qui touchent à la gestion et à la protection de la collection.

Qualifications requises

  • Le ou la candidate doit être bilingue (excellentes compétences à l’écrit en anglais (avancé) et en français);
  • Le ou la candidate doit retourner aux études en Muséologies, en archivistique ou dans un champ
    connexe;
  • Le ou la candidate doit avoir d’excellente compétences en informatique. La connaissance des logiciels File Maker Pro et Photoshop est un atout;
  • Le ou la candidate doit avoir un sens développé de l’organisation et de l’éthique professionnelle;
  • Le ou la candidate doit être ingénieux, avoir une bonne gestion des priorités et une habileté à bien travailler en équipe.

Il s’agit d’un contrat de 16 semaines. Le salaire horaire est de 17.00$. En vertu des exigences du
programme « Jeunesse Canada au travail », le (la) candidat(e) doit être citoyen(ne) canadien(ne) ou
autorisé(e) à travailler au Canada, être âgé(e) entre 15 et 30 ans, et prévoir retourner aux études à temps
plein lors de la prochaine année scolaire.

Le Musée de l’Holocauste Montréal encourage les personnes s’identifiant à des groupes discriminés à
présenter leur candidature. Prière d’envoyer votre curriculum vitae et votre lettre de présentation avant
le 19 avril 2024, au info@museeholocauste.ca en indiquant «Jeunesse Canada au travail – Assistant.e à la
conservation» en objet.

Seules les personnes retenues pour une entrevue seront contactées. Nous vous remercions de votre
intérêt pour le Musée de l’Holocauste Montréal.

Appel à contribution | Marges n°40 « L'activisme dans les collections » - 15 janvier 2023

Les propositions devront parvenir avant le 15 janvier 2024, sous la forme d’une problématique résumée (5000 signes maximum, espaces compris), adressée par courriel à fraser.marie@uqam.ca. Les textes sélectionnés (en double aveugle) feront l’objet de communications de 30 minutes lors d’une journée d’étude à Paris, à l’Institut national d’histoire de l’art, le 2 mars 2024. À l’issue de cette rencontre, les versions définitives des textes devront parvenir au comité de rédaction avant le 1er avril (30.000 à 40.000 signes, espaces et notes compris). Certains de ces textes seront retenus pour publication dans le numéro 40 de Marges, dont la sortie est prévue au printemps 2025.


La revue Marges (Presses Universitaires de Vincennes) fait prioritairement appel aux jeunes chercheurs des disciplines susceptibles d’être concernées par les domaines suivants : esthétique, arts plastiques, histoire de l’art, sociologie, anthropologie, études théâtrales ou cinématographiques, muséologie, musicologie…


Thématique du n°40

Depuis août 2022, les collections des musées d’art sont la cible des activistes écologistes de The Last Generation. En aspergeant des œuvres d’art iconiques de différentes substances visqueuses, cette mobilisation suscite de vives réactions dans le débat public sur la légitimité de ces interventions et amène à interroger la responsabilité des musées face à la crise climatique. Or, depuis au moins le début du 20e siècle avec les attaques des suffragettes contre des musées pour revendiquer le droit de vote des femmes et l’égalité, les collections muséales sont historiquement le théâtre d’actions militantes qui méritent d’être étudiées au-delà de leur efficacité communicationnelle. Alors que les collections se présentent comme gardiennes d’un patrimoine, dans le respect des conventions et des normes de conservation, voire de protection, l’activisme représente au contraire une attitude politique visant une action directe et radicale dont le but est de perturber et de créer une réaction immédiate. Partant de ce constat, cette journée d’étude cherche à comprendre, à documenter et à analyser l’activisme dans les collections et, plus largement, les actions politiques qui ont pris pour cible l’art et ses institutions culturelles. Pourquoi l’activisme s’en prend-il aux œuvres d’art et aux musées ? À quoi s’attaque-t-il ? Quelle est sa cible ? Est-ce la conformité des collections ? L’implication des musées dans des intérêts économiques ? Le financement des collections et des expositions ? Ces attaques ne sont-elles pas qu’un prétexte à d’autres causes sociales ou politiques ? Comment l’activisme peut-il agir sur le musée ou inversement comment le musée peut-il devenir un « acteur » de changement et participer à des causes politiques et sociales ? Qu’en est-il lorsque ce sont les musées ou les organismes culturels qui programment ou commandent des interventions activistes ?

Au-delà des cas de pur vandalisme, d’iconoclasme ou d’interventions artistiques qui ponctuent l’histoire de l’art et des musées, plusieurs « acteurs » sont aujourd’hui mobilisés : les activistes, les musées, les curateurs, les conservateurs, ainsi que les artistes et les collectifs d’artistes. Lorsque les groupes d’activistes interviennent dans les collections, c’est souvent pour défendre des causes radicalement politiques et sociales, dans le cas de The Last Generation, ou pour dénoncer la complicité des musées dans des activités d’exploitation de ressources naturelles, dans le cas de Liberate Tate qui ciblait la compagnie British Petroleum. L’institution muséale peut, elle aussi, être appelée à poser des gestes politiques à partir de ses propres collections pour réagir à des évènements et se positionner, comme l’illustre le Davis Museum au Wellesley College. Plusieurs pratiques curatoriales critiques repensent radicalement les modalités d’exposition ; Maura Reilly le souligne, en 2018, dans son ouvrage Curatorial Activism, afin de remettre en cause l’autorité du canon de l’histoire de l’art tout en dénonçant son caractère normatif. Enfin, plusieurs artistes ou collectifs d’artistes associés ou non à la critique institutionnelle utilisent la collection ou l’institution comme référent, médium ou objet de dénonciation.

Ce bref énoncé donne une idée de l’étendue des questions soulevées par l’activisme et ses différents acteurs. La revue Marges invite les chercheurs, chercheuses, professionnel.le.s de musées, curatrices ou curateurs, critiques et artistes à réfléchir à cette association entre activisme, œuvres d’art, collections et institutions culturelles ou à étudier des cas historiques et actuels permettant de l’aborder selon différentes perspectives. Sont encouragées des formes critiques et alternatives de présentations ainsi que des approches qui mettent en lumière des corpus et des aires géographiques moins traités jusqu’à présent.

Axes de recherches

Les propositions qui recouperont les axes de recherche ci-dessous seront privilégiées:

  • Pourquoi les activistes prennent-ils pour cible les œuvres d’art, les collections et les musées ? Que visent de telles actions militantes et quels impacts ont-elles ?
  • Que signifie l’activisme lorsqu’il s’empare du musée ? Le musée est-il un lieu propice à l’activisme ? Est-il un acteur potentiel de changement social et politique qui participe aux débats animant les sociétés ?
  • Comment les collections peuvent-elles servir des causes politiques ou sociales ? L’activisme contribue-t-il à un tournant éthique en art ? Dans le contexte où les musées cherchent à se redéfinir ou à se repositionner à partir de valeurs éthiques, les collections seraient-elles devenues un terrain de remise en question ?
  • À quels risques les œuvres d’art sont-elles exposées ? Dans quelle mesure ce risque est-il souhaitable et contrôlable par les artistes, les publics, les institutions ? Comment et pourquoi une œuvre en particulier devient-elle la cible de l’activisme ?
  • Qu’est-ce que l’activisme curatorial ? Vise-t-il uniquement à remettre en question le canon de l’histoire de l’art ? Où se situe l’impact des stratégies curatoriales politiques ou écologiques sur les collections, par exemple ? L’exposition des collections est-elle un espace de débat ? Peut-elle devenir un moteur de changement « durable » ?
  • Quels rôles les artistes sont-ils appelés à jouer ? L’activisme se distingue-t-il de la critique institutionnelle ? Qu’est-ce que l’artctivisme ou le statactivisme ? Est-ce qu’un.e artiste peut être invité.e à faire de l’activisme dans les collections ?

Consulter l'appel à contribution

Raconter-Cartographier : La scénarisation transmédiale

Poste #1 Commissaire d’exposition

Critères : étudiant.es de deuxième ou troisième cycle en muséologie.
Tâches : La conception de l’exposition se fait en collaboration avec l’équipe de recherche. Une expertise ou un intérêt pour la présentation de manuscrits, de textes rares et de cahiers d’artistes est un atout. Le mandat est de 100 heures.

  • Coordination du projet d’exposition (Invitation et encadrement des artistes, gestion des relations avec les partenaires, transport d’œuvres, montage et démontage)
  • Acquisition de mobilier d’exposition (vitrines, lutrins, etc.)
  • Communications (publicité et promotion)
  • Concevoir et organiser l’exposition
  • Superviser chaque étape de l’exposition
  • Concevoir un catalogue des œuvres à présenter
  • Accomplir tout autre tâche connexe ou mandat particulier

Poste #2 Co-commissaire d’exposition

Critères : étudiant.es de deuxième ou troisième cycle en études cinématographies (dont les recherches mobilisent des questions sur la scénarisation).
Tâches : La conception de l’exposition se fait en collaboration avec l’équipe de recherche et le commissaire d’exposition. Une expertise ou un intérêt pour la présentation de manuscrits, de textes rares et de cahiers d’artistes est un atout. Le mandat est de 50 heures.
Accompagner le commissaire dans la gestion de l’exposition

  • En collaboration avec l’équipe des chercheurs, choisir les œuvres à présenter
  • Superviser chaque étape de l’exposition
  • Aider la conception d’un catalogue des œuvres à présenter
  • Accomplir tout autre tâche connexe ou mandat particulier

Le projet, Raconter-Cartographier: la scénarisation transmédiale, vise à développer une réflexion sur l'histoire, la théorie et la pratique de ce qu'on peut appeler aujourd'hui la scénarisation transmédiale, pour contribuer à penser, en dehors du cadre étroit des médias (cinéma, télévision et jeu vidéo), mais plutôt dans un champ étendu, le développement du récit audiovisuel sous toutes ses formes et les relations complexes qui s'y nouent entre narrativité et spatialité, immersion, interactivité et engagement du spectateur, navigation et mobilité, sur diverses plateformes et dans divers lieux. Nous sommes à la recherche de deux commissaires d'exposition pour notre colloque et notre exposition qui auront lieu au printemps 2024. Le mandat sera de novembre 2023 à avril 2024. L’exposition est du 29 avril au 3 mai inclusivement. La thématique de l'exposition est la scénarisation élargie, il y aura donc plusieurs formes de scénario, de la forme traditionnelle (extraits de scénarios, espace d'écriture, etc.), à des formes plus expérimentales (cartographie, extraits audios et/ou vidéos, installation participative, etc.) La rémunération respectera les tarifs horaires établis par le syndicat des personnes étudiantes employées, selon leur université d’attache.

Pour toutes questions, vous pouvez communiquer avec Emily Landry (emily.landry-lajoie@umontreal.ca) coordonnatrice scientifique de l'équipe de recherche.

Pour soumettre votre candidature, merci de nous faire parvenir un cv et une lettre d’intention à l’adresse courriel mentionnée précédemment avant le 15 novembre 2023. Une entrevue sera réalisée avec les personnes sélectionnées.

Institut du patrimoine

L’Institut du patrimoine a pour mission de stimuler la recherche, l’enseignement et la diffusion des connaissances dans tous les domaines reliés au patrimoine, tant matériel qu’immatériel, afin de contribuer au renouveau de la réflexion sur le patrimoine.

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